samedi 12 mars 2016

6 février au 2 mars 2016 - Ah, la Thaïïïlaaande!


Une petite gaufrette "Lausanne" pour commencer?!?!?

Nous traversons la frontère Laos/Thaïlande en même temps que beaucoup d'autres touristes et frontaliers. Si les Laotiens ont hérité de leurs colonisateurs français la fameuse baguette, les Thaïlandais, eux, ont eu la "bonne" idée de piquer aux Anglais... la conduite à gauche. Il nous faut bien quelques minutes à nous demander pourquoi tout le monde roule à l'envers, avant de prendre conscience de l'incongrue réalité. Voilà qui va nous demander un petit temps d'adaptation…



Windy, cloudy and not so hot to pass over the Friendship Bridge on the Mekong River. 
A Nong Khai, la ville frontalière, nous nous interrogeons sur la direction à prendre pour la suite. Descendre au sud profiter des plages thaïlandaises, ou visiter le nord du pays, dont les paysages montagneux sont réputés très beaux? Nous avons besoin d'une carte pour trancher (et tchac!).
Michael, un Australien que nous rencontrons par hasard dans la ville, nous propose d'aller lui-même, avec sa mob, chercher une carte pour nous. Super le gars! Il revient un bon quart d'heure plus tard avec une carte murale (!) de Thaïlande. On n'en demandait pas tant... Il nous décrit les différentes options qui s'offrent à nous. Comme nous aimons les beaux paysages, la tranquillité des routes et que quelques mètres de dénivelé à l'occasion ne nous font pas peur, il nous suggère la route qui remonte le Mékong, puis passe le long de quelques Parcs Nationaux avant d'atteindre Chiang Mai.

Première nuit sur sol thaïlandais, dans l'enceinte d'un temple
Le moine en chef, Pirot, nous a fait bon accueil
On est heureux, il fait doux, nous prenons le temps, maintenant que nous avons fixé notre itinéraire. La route qui suit le Mékong est très jolie, bordée de palmiers et de bananiers. On s'arrête pour savourer une glace. En passant devant une grande maison bordant la rivière, un homme d'un certain âge sort de son jardin avec son petit vélo. Il nous hèle en anglais, entame la discussion. Lorsqu'on lui annonce notre nationalité, il s'enthousiasme, nous raconte qu'il a travaillé à Lausanne, "Rue de la Paix", dans le domaine de l'impression de sécurité. Il finit par nous demander ou l'on pense dormir, et nous invite tout de go à planter la tente dans sa propriété ou utiliser sa chambre d'hôte, "for free"! Nous sommes surpris et ravis, nous avons à peine fait 15 km sur sol thaïlandais que nous faisons déjà l'expérience de la gentillesse et de l'hospitalité des Thaïs! Notre voyage se dessine au gré des rencontres... Nous séjournons 2 jours dans le petit coin de paradis de Virat, 72 ans, ingénieur en mécanique. Nous rencontrons ses amis, David, qui est originaire du Cambodge et vit à Paris et sa femme, ainsi que d'autres. Virat est un vieil homme très cultivé. Il a appris l'anglais à l'occasion de ses voyages de travail. Il nous décrit la philosophie bouddhiste, se passionne pour les temples d'Angkor, nous exlique la fabrication de micro-organismes et son utilisation. Il alimente ses plantes de compost biologique fait maison avec les feuilles séchées de ses arbres. Il nous donne l'envie d'aller visiter les temples d'Angkor au Cambodge et ravit Jonas en lui racontant sa passion pour sa magnifique Citroën 2 CV jaune, volant à droite.

Notre hôte Virat

2 CV volant à gauche

La maison de Virat

Arbre à carambole (aussi connu sous le nom de carambolage)
Nous savourons en sa compagnie deux petits déjeuners continentaux à base de pain complet et de muesli. Sa femme, en déplacement à Bangkok, nous parle au téléphone en nous invitant à rester chez eux le temps qu'il nous plaira. Elle parle allemand couramment, ayant travaillé en Allemagne.

Après ces 2 jours dans cette belle propriété, nous reprenons la route en remontant le Mékong. Remplis d'énergie positive, nous filons à 20km/h sur la route au goudron bien lisse. La vue sur le Mékong est belle et apaisante, un air de vacances dans l'atmosphère! Notre itinéraire nous fait traverser de jolis villages aux temples décorés et très colorés. Lovée au bord du fleuve, la ville de Chiang Khan est une destination très prisée par les touristes de la classe aisée thaïlandaise. Chiang Khan est en effet connue pour ses superbes maisons traditionnelles en teck.

Le temple au bord de l'eau

Qui sont ces artistes?

Bouy Guesthouse, Sangkhom

Quelle belle piste cyclable!

Rêverie au bord du Mékong

Mieux que le camping, le terrain de police. Et c'est gratuit!

Maisonnette en teck

Rue principale de Chiang Khan

Nous quittons nos lieux de bivouac relativement tôt, car la chaleur écrasante nous impose d'arrêter de pédaler entre midi et 15h. Alors, 6h00, debout les campeurs, y a du pain sur la planche! (Pain qui, depuis notre entrée en Thaïlande, ne fait malheureusement plus partie de notre quotidien, sniff...

La route que nous prenons pour monter au nord de la Thaïlande est parfaite. Il n'y a que peu de trafic, nous traversons de jolies forêts et des petits villages aux maisons de teck. La végétation ne ressemble pas vraiment à celle du Laos, bien que ces deux pays soient frontaliers. Un paysage sec remplace la jungle et les multiples rizières rencontrées au Laos. Rivières asséchées et panneaux de prévention contre les feux de forêt témoignent d'un climat plus aride. Peu de nature sauvage ici, la Thaïlande est un pays très agricole... Champs de pitayas (les fameux fruits du dragon),  plantations de manioc (dont on fait la farine de tapioca) et de bananiers, vergers d'hévéas…

De superbes arbustes

Comment tiennent-elles encore debout, celles-là?


Nid d'insectes

Un après-midi, nous traversons par hasard un petit village et y découvrons un stand de légumes bio devant une fermette. Super, des légumes frais pour agrémenter le traditionnel riz constituant les 2 (parfois 3) repas de la journée. Nous sommes accueillis par le "master", Athitphat Wannasut, qui présente ce jour-là sa ferme biologique à des officiels de la province. Tout le petit monde est bien excité à l'approche de leur visite. Athitphat et son assistant prennent toutefois le temps de nous présenter la production de gaz naturel à base de pousses de banane, la création de micro-organismes pour nourrir les écrevisses d'eau douce, la torréfaction artisanale des grains de café ainsi que bien sûr, un joli jardin de légumes aux couleurs saisissantes. Au moment de repartir de cette petite ferme, nous croisons des dizaines de 4x4 rutilants qui débarquent en grande pompe.



Marché Bio

Athitphat Wannasut, un homme débordant d'idées

Démonstration du bio-gaz aux pousses de bananes

Jonas est tout content de découvrir la montée qui nous attend. (La photo ne rend pas justice à ce pan de route quasi à angle droit. Non je n'exagère pas.) Heureusement, des gentils Thaïlandais nous embarquent un peu plus tard dans leur pick-up pour avaler les 8km restants de montées à 12-14%.

Plus trop d'eau aux Pla Ba Waterfalls

Oh c'est meugnon!

Bienvenue à Dansai!

Un paysage aride...

Que calor! La petite pause de midi (à 15h...)

Cette drôle de bête semble contente de nous voir!


Maisons rurales

Un matin, au détour d'un chemin, Jonas relève l'inscription "Vipassana" sur un panneau au bord de la route. Le conducteur d'une voiture qui vient du temple nous invite à aller y manger car le repas de midi est servi et nous sommes les bienvenus. Nous avons le ventre creux, nous fonçons. Sans même être vraiment présentés, nous sommes spontanément invités à partager le buffet des moines et des méditants. Nous n'y croyons pas, tout est succulent. Le repas terminé, on se propose pour aider à la vaisselle, mais on se fait refouler. Des dames nous invitent à participer à la préparation des plats du lendemain. Nous apprenons la fabrication de jus de maïs, de petites pâtisseries à base de pâte de riz à la noix de coco enrobée dans des feuilles de palmes, et autres mets bien appétissants. Nous apprécions de pouvoir partager un petit moment de quotidien avec des Thaïlandais. Tout le monde nous invite à rester dormir ici. Jonas profite de cette occasion pour faire l'expérience de la méditation Vipassana, le soir venu, en compagnie de la soixantaine de moines et de la dizaine de méditants présents sur le site. Nous nous séparons pour la nuit. A 4h du matin, Jonas se lève pour suivre la méditation et Emma pour aider à la préparation du petit-déjeuner.

Nous partageons ensuite une belle journée en compagnie de la pétillante équipe de cuisine. Il suffit souvent de pas grand chose pour entrer en contact avec les gens, un petit coup de main par-ci, un sourire par-là, de l'intérêt, une ouverture à l'inconnu, et tout un monde généreux s'offre à vous. Ainsi tout au long de ces deux jours, nous nous faisons littéralement gaver par les cuisinières. Ces dames, qui sont à peu près la version asiatique de la mamma italienne, nous demandent environ toutes les demi-heures si l'on souhaite manger (propositions qu'il serait inconvenant de refuser, n'est-ce-pas?), et remplissent nos sacoches de victuailles et de boissons à notre départ. Nous peinons à quitter tant de gentillesse et d'affection, mais sur le coup des 16h nous nous décidons enfin à nous mettre en route pour Uttaradit, ou nous prendrons le train pour le nord.

On racle les grains de maïs

Confection du jus de maïs

La cérémonie matinale des offrandes aux moines

Y en a du people!


ls récoltent du riz, des denrées alimentaires ainsi que de l'argent, offert par les villageois, en échange de quelques prières

Confection de pâtisseries à la pâte de riz et noix de coco







Sobriété thaïlandaise

Au revoir, merci de votre générosité et vos splendides sourires

À Uttaradit, nous décidons de prendre le train jusqu'à Lampang pour atteindre plus rapidement la région montagneuse. Arrivés à la gare, un viel homme nous accoste en nous saluant poliment. Nous faisons alors la rencontre d'Aphinan, une personne très amicale et généreuse. S'exprimant dans un anglais fluide, il nous raconte sa jeunesse, son travail comme coursier pour les Américains qui avaient établi de nombreuses bases en Thaïlande dans les années 70, lors de la guerre du Vietnam. Aphinan est très heureux de nous aider à comprendre les horaires des trains. Un "ordinary train" part le lendemain matin à 9h, c'est parfait! Les "ordinary trains" sont les trains régionaux thaïlandais, gratuits pour les Thaïs, très bons marchés pour les étrangers. Le billet nous coûte 32 baht (90 centimes!) par personne pour 3 heures de trajet, plus 90 baht par vélo. Nous pouvons sans problème prendre les billets le lendemain, nous suggère la guichetière.

Aphinan insiste pour nous inviter à souper au marché nocturne. Il aimerait nous faire goûter le lait de soja chaud. Après nous avoir acheté une bouteille d'anti-moustique, il nous embarque dans son vieux 4x4 des années 70, prenant le soin de bien nettoyer ses sièges en enlevant la poussière avec un chiffon. Pendant le souper, attablés dans un boui-boui local, il nous parle de la complexité de la politique thaïlandaise, de la corruption, de sa famille... Puis nous ramène à notre hôtel ou nous trouvons rapidement le sommeil.

Au lendemain, hop, direction la gare d'Uttaradit. On se pointe 20 minutes avant le départ du train et on demande des billets, tout confiants. La guichetière nous affirme alors sans sourciller que nous ne pouvons pas mettre nos vélos dans le train de 9h (contrairement à ce qu'elle nous avait elle-même assuré la veille)... Avec calme (plus ou moins), nous insistons, nous ne voulons pas attendre le train de 22h qui arrive à destination après minuit. Elle nous propose alors de monter dans le train de ce matin et de faire suivre nos vélos dans le train de nuit. Mais qui va faire descendre les vélos du train à 2h du matin?? Nous sommes sceptiques. C'est là qu'elle commet l'erreur d'imprimer nos billets, sans attendre notre réponse. On revient à la charge, insistant pour voyager avec nos vélos dans CE train. Les billets étant déjà imprimés, elle est obligée de s'arranger pour nous faire prendre le train avec nos vélos, moyennant une surtaxe de 10 baht (28 centimes) pour chaque vélo. Tout s'arrange bien, pour 60 ct. Beaucoup de foin pour pas grand chose. Le personnel du train est charmant et nous aide à monter nos vélos avec soin.


En gare d'Uttaradit



Dans le train pour Lampang
Reserved for monks, disabled and senior citizens
On descend à Hang Chat et on enfourche nos bicyclettes, direction le Parc National Doi Khun Tan. Ça commence pépère, on savoure la jolie route qui serpente à l'ombre de la forêt, il n'y a presque pas de trafic, le paysage est très beau. Nous découvrons un petit lac ou l'on choisit de poser la tente. Il est 16h à peine, le soleil est encore bien présent, on en profite pour un petit repos mérité. On est heureux de pouvoir enfin bivouaquer hors d'un village, ou il y a toujours des chiens qui gueulent et des coqs déréglés!

Attention au passage à niveau






Un beau bivouac au bord d'un lac artificiel


Des gentils cyclistes thailandais

Rencontré dans cette gare bien fleurie
Comment choisir entre toutes ces soupes? Et vive les sachets plastique...

Le deuxième jour, lorsque des cyclistes thaïlandais nous préviennent que la montée est "steep", on rigole gentiment sous cape, dans le style "on nous la fait pas à nous, monsieur, on a fait la Chine nous, monsieur!". C'est là qu'on découvre que les constructeurs de routes thaïs sont encore plus psychopathes que les Laotiens. Ce ne sont plus des pentes à 12% qu'on nous sert, mais à 14%! Nous peinons, suons, ahanons, poussons, tirons ces vélos lourds comme des chevaux morts jusqu'à l'entrée du Parc, sur ce qui ressemble furieusement à des montagnes russes sans fin. Heureusement, nous sommes récompensés de toute cette souffrance par la beauté du site, le terrain de camping avec vue imprenable sur les monts environnants, la gentillesse du personnel. On profite le lendemain de faire une petite rando au sommet du mont Doi Khun Tan.




n se croirait en automne, mais en fait c'est l'été, enfin, la saison sèche, bref... C'est joli quoi.

Ca grimpe sec¨ 
Le Parc National de Doi Khun Tan
Into the wild
Rando au couchant
Pour atteindre Chiang Mai, on choisit d'emprunter ensuite une petite vallée ceinte entre deux montagnes. Une fort jolie route, heureusement qu'on n'écoute pas trop les locaux qui nous la déconseillaient (allez savoir pourquoi...). Nous terminons la journée dans les sources d'eau chaude de San Kamphaeng, au Sippa Hotspring Resort. Le personnel nous offre le repas du soir et le petit-déjeuner, à base de produits bios du jardin! Une fois de plus, on repart le lendemain avec des gourmandises plein les sacoches. Gâtés, on vous dit…

Les sources chaudes de San Kamphaeng

Dans les bassins, nous faisons la connaissance de Thomas, un Suisso-hollandais qui vit en Thaïlande depuis 30 ans, et de sa compagne Nim. Charmés par notre aventure, ils nous invitent dès le lendemain à leur rendre visite à San Kamphaeng, sur la route de Chiang Mai. Nous suivons leur invitation! Leur maison est magnifique, Thomas est ingénieur du son et Nim artiste. Nous nous régalons de leur accueil sans chichis. Thomas nous invite dans la cuisine pour goûter son vieil Emmental d'alpage qui pue (mais qu'on adore)! Nim nous offre de son délicieux gâteau aux pommes. C'est ainsi que nous profiterons de cette aubaine et passons une semaine dans la petite maison traditionnelle thaïlandaise attenante à leur propriété. Nous faisons presque partie de la famille, ils nous invitent à partager leur table pour une superbe salade, une pizza party, des bons plats de pâtes suivis de desserts extraordinaires. Nous sommes aux anges. Malgré toute cette bienveillance, nous passons deux jours au lit, petite tourista oblige.


Une belle chambre traditionnelle thaï



La piscine à l'eau salée
Thomas et Nim

Lors de notre visite de la ville, nous tombons sur un super magasin de cycles tenu par un Américain et sa femme, Stuart et Mong. L'équipe effectue un bon check-up de nos vélos. La cage du roulement du moyeu arrière du vélo de Jonas est détruite, il faut remplacer tout le moyeu. Dérayonnage complet et remontage, le travail d'une demi-journée! Emma est contente de pouvoir enfin faire régler ses freins Magura, et d'éliminer un grincement désagréable grâce à un bon nettoyage du braquet. Nous ressortons avec une facture de 115.- CHF, mais autant dire qu'après 9 mois de voyage, on ne chipote pas trop sur la dépense.  Nous visitons quelques temples de Chiang Mai et flânons dans de jolies ruelles. Logés à environ 15 km du centre ville, nous faisons peu de tourisme. Nous préférons nous reposer au bord de la piscine et profiter du calme et de copieux petits-déjeuners.

Oh, on vous laisse, c'est l'heure du bain!


  Marché chinois à Chiang Mai

Marché chinois à Chiang Mai

Les ombrelles de Chang Mai

Taxi et beaufs à vélo



Le temple des Elephants

Architecture de style Lanna

Les vieux bus tout rouillés roulent toujours en Thaïlande

6 commentaires:

  1. Quel plaisir de lire et d'imaginer les généreuses rencontres et les belles découvertes que vous faites et quel bonheur de sentir votre vive sp-ontanéité et votre ouverture pleine de confiance en vous, dans les gens et en la vie.
    C'est merveilleux et je vous sais gré une fois de plus de partager ces beaux moments avec nous.
    Et parfois, il vaut peut-être la peine d'écouter les conseils des autochtones: pour éviter les montées harassantes!!!
    Bien à vous deux, tous mes voeux pour la suite...

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  2. Belle la vie! Votre étape Thaï a comme un air de vacances (presque). Super de vous lire (enfin...) Vous me manquiez, vos commentaires me manquaient. J'ai donc encore plus de plaisir à découvrir vos péripéties, vos rencontres, vos partages et votre bonheur à être là. MERCI et bonne suite
    Vous embrasse
    B

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  3. Heidi sera ravie de recevoir copie de votre "postage". Elle vous guette aussi... Becs

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  4. Vos photos sont superbes, magnifiques et les commentaires pleins d'humour! je me rejouis d'entendre Jonas me raconter sa Tentative Vipassana! très authentique! bonne continuation dans votre voyage
    Big bisous à vous deux
    J&O

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  5. Super d'avoir de vos nouvelles. Merci de partager aussi généreusement votre aventure avec nous. Récits, photos, que c'est bon... :-)

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    1. Merci Pierre pour ton commentaire encourageant à renouveler notre assiduité à composer nos articles, cela nous fait toujours plaisir de recevoir un feedback, et constater que nous sommes lus!
      Bonne suite d'hiver à toi...

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